Les monoptères

Les monoptères
Les monoptères (ceux qui n'ont qu'une aile)

samedi 27 juin 2015

Chien noyé

Et puis brisons là,
Si tu ne m'aimes plus,
CE QUE PARFAITEMENT JE CONÇOIS,
Et ne me blesse.. disons PRESQUE plus,


Inutile de remuer, de chercher,
Des raisons à cela,
CAR IL N'Y EN N'A PAS, 
PAS DE RESPONSABILITÉ :
Un amour peut-t-il mourir


Comme nous épuisé, 
À sa source tarie,
Tout simplement.
C'est ainsi hélas.


Parfois, pas en même temps,
Il est vrai :
Une donne encore,
L'autre déjà plus :
Les deux s'assèchent alors,
La première ne pouvant
Nourrir la bréhaigne.


Et ce soir tu m'as asséchée.
Terre arasée au rocher.

J'ai trop de peine,
Mais pas pour toi,
Ou pas seulement ?
Le sais je moi-même ?


J'ai perdu un ami,
Il m'était très cher,
Sans que je ne le sache,
À ce point,
Avant qu'il n'ait disparu.
Et je ne cesse de pleurer
Plus que pour toi, étrange ?


À moins cela ne s'ajoute ?
Malgré mon nouveau beau!
Visage, merci, j'ai envie de mourir
Un peu. Juste un an ou deux,
On achève bien les chevaux.

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