Les monoptères

Les monoptères
Les monoptères (ceux qui n'ont qu'une aile)

lundi 29 juin 2015

L’œuf du serpent et Kafka

C'est ce qu'on a vécu et contrairement aux apparences, je m'en suis peut-être ? mieux tirée que toi. Forte oui, (cad sans illusions, habituée depuis tjrs à la solitude, armée pour y résister voire l'appétant) et fragile à la fois (par l'amour -que je voue à tout, notamment aux animaux, mes premiers et souvent seuls compagnons*-). J'oublie les drames. Pas toi. Mais tu me les remémores et ça arrête tout, la mort viendra nous prendre que tu n'auras toujours pas oublié ou juste 3 secondes avant de t'éteindre ou après que moi je me sois éteinte et de te dire "j'ai été con, si seulement on pouvait revenir en arrière". Comme disait Kafka, (de lui-même dans les "Lettres à Milena") tu n'as pas en toi suffisamment de.. de quelque chose, de passion? de plaisir avec l'autre? de faculté de sortir de soi? de vouloir-vivre comme disait l'autre? ou D'AMOUR, tout simplement, ce qu'il n'osait pas avouer à Milena qui l'avait fasciné, dégelé plutôt quelque temps.. (ne lui parla-t-il pas ensuite de sa nouvelle compagne, celle qui devait l'accompagner jusqu'à la fin, en ces termes curieux :"J'AI ENFIN TROUVÉ LA SOLUTION!" ?) Comme toi, il était juif et comme toi, issu d'une famille trad (cf "Lettres à mon père.")
.. bref je ne sais pas le terme mais il te manque de "ça" pour pouvoir oublier et continuer à aimer (du moins m'aimer moi.) J'aurai tout de même essayé avec ce blog, ces poèmes que je viens de détruire. Tant pis. Ou peut être tant mieux. Aimer un ombre et refuser le soleil n'est pas très sain.

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